Le Congrès latino-américain de gouvernements locaux place le développement durable au centre des débats

« Nous voulons déclarer l'Amérique latine un territoire de paix !», tel est l'esprit avec lequel le président de FLACMA, Iván Arciénega, maire de Sucre et vice-président de CGLU, a dirigé la réunion. Plus de 900 délégués de 28 pays y ont participé, dont plus de 20 associations nationales de collectivités locales, des organisations internationales et des agences des Nations Unies.

Lors de l'inauguration, le président de FLACMA et le président sortant de l'Association chilienne des municipalités, Felipe Delpin, ont plaidé en faveur d’un dialogue multiniveaux afin d'assurer une plus grande présence des gouvernements locaux dans les programmes nationaux et mondiaux. La force du mouvement municipal latino-américain est présente dans de nombreuses sphères internationales grâce à son étroite collaboration avec les différents réseaux et CGLU.

A l'invitation de FLACMA et de l'AChM, José Luis Samaniego, directeur du développement durable de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) a fait part de sa conviction selon laquelle l'agenda des gouvernements locaux sera le plus transformateur en termes de développement durable, mais que les défis exigent un meilleur recouvrement des impôts.

La structure du congrès comportait 11 tables parallèles où au cours desquelles les défis, les projets et les agendas et activités futures possibles ont été partagés. Cette structure répondait à la volonté de construire, à partir d'un agenda collectif pour la région, une FLACMA renouvelée. Le Secrétariat Mondial de CGLU a apporté son point de vue au long des différentes tables rondes sur l'environnement et la migration, sujets d'intérêt particulier dans la région à cette époque.

La déclaration de la FLACMA énonce les engagements sur les questions émergentes telles que le changement climatique, l'équité entre les sexes, les migrations, la transparence et la sécurité des citoyens. Dans le même ordre d'idées et à la même occasion, l'association chilienne des municipalités a élu comme nouveau président le maire de Puente Alto, Germán Codina, qui partageait les 20 points prioritaires de l'agenda de la prochaine décennie : « Mon objectif est de tracer la voie de la modernisation des municipalités, toujours avec transparence et intégrité. Les principaux partenaires pour le développement du Chili doivent être les municipalités, c'est là où nous voulons aller.