CGLU réagit aux objectifs et priorités du Conseil de l'Union européenne en vue d’Habitat III

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CGLU se félicite du contenu du document final présentant les priorités et les objectifs du Conseil de l'Union européenne relatifs à Habitat III, publié le 12 mai.

Le Conseil propose cinq piliers pour le Nouvel agenda urbain : des villes inclusives et sûres (basées sur l'inclusion sociale et l'éradication de la pauvreté), des villes vertes et résilientes (en mettant l’accent sur la durabilité environnementale), des villes innovantes et prospères (avec une approche axée sur le développement économique local), et la bonne gouvernance urbaine (notamment le renforcement des gouvernements locaux et centraux et les processus de prise de décision participative).

Les gouvernements locaux et régionaux partagent l'objectif du Conseil, à savoir « rendre les villes, quelle que soit leur taille, bien gérées, vivables, socialement inclusives et sûres, résilientes, efficaces dans la gestion des ressources et durables sur le plan environnemental, ainsi qu'économiquement prospères ».

Nous nous félicitons vivement que l'UE et ses États soient « favorables à la participation active des autorités locales à la mise en œuvre du Nouvel agenda urbain, des ODD qui y sont liés et de l’Agenda 2030 », en améliorant leur accès aux sources de financement publiques et privées, y compris à des flux d'aide internationale au développement.

CGLU se réjouit que les autorités locales soient reconnues en tant que « responsables politiques à part entière », qui devraient être « associés et consultés à toutes les étapes du cycle politique », pour un « système bien conçu de gouvernance à plusieurs niveaux ».

Nous tenons à souligner que selon l'Union européenne, la bonne gouvernance urbaine requiert « un cadre juridique et une politique de décentralisation fondés sur les droits », ainsi que des finances municipales solides. Nous prenons note du soutien de l'UE à des stratégies de renforcement des capacités, passant par l’apprentissage entre pairs et la coopération ville-à-ville.

Nous sommes également satisfaits que le texte appelle les autorités locales à être « étroitement associées et mises à contribution » au processus de suivi et d'examen du Nouvel agenda urbain, « conformément aux principes de subsidiarité, de proportionnalité et de gouvernance à plusieurs niveaux. »

Enfin, nous nous réjouissons que le Conseil souhaite renforcer la cohésion territoriale et encourager les liens entre milieu urbain et rural au sein du Nouvel agenda urbain. Tout comme le Conseil, nous reconnaissons le « rôle central » de la culture et de l'espace public, « condition fondamentale de la participation des citoyens à la réalisation de l’Agenda ».

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